BACHET GABRIEL né le 25/12/1905

BALTZER JEAN né le 29/09/1913

BOLLAERT EMILE né le 13/11/1890

BRONCHART LEON né le 11/09/1896

BRUN JACQUES né le 20/12/1921



BACHET GABRIEL


Né le 25/12/1905 à Villiers-sous- Grez (77)

est dans le transport parti le 15 août 1944 de Pantin et arrivé le 20 août 1944 au KL Buchenwald


Il a le matricule 77190 à Buchenwald il est transféré à Dora puis Ellrich ou il est déclaré décédé le 3/03/1945


sources : archives Amicale Dora-Ellrich, Livre Mémorial de la Fondation I.264.


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BALTZER JEAN


né le 29/09/1913 à Thaba-Bosin (SAF)


est dans le transport parti le 15 août 1944 de Pantin et arrivé le 20 août 1944 au KL Buchenwald

Il a le matricule 77344 à Buchenwald puis il est transféré à Dora puis à Ellrich ou il décéde le 20/11/1944

sources : archives Amicale Dora-Ellrich, Livre Mémorial de la Fondation I.264.

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BOLLAERT EMILE

Président d'honneur de l'Amicale Dora Ellrich

né le 13/11/1890 à Dunkerque (59)

est dans le transport parti le 15 août 1944 de Pantin et arrivé le 20 août 1944 au KL Buchenwald
Il a le matricule 773127 à Buchenwald puis il est transféré à Dora
Il est évacué à Bergen-Belsen ou il est libéré le 15.04.1945
Elu sénateur le 8 décembre 1946
Emile Bollaert est décédé le 18 mai 1978 à Paris. Il a été inhumé au cimetière du Montparnasse à Paris.
Emile Bollaert a eu quatres enfants.


Allocution du Révérend père Michel Riquet lors de l'inauguration du monument du sculpteur Raymond Corbin à la mémoire d'Emile Bollaert érigé à Lyon dans le parc de Parilly le 19 mai 1983.

" Dans le même temps où nous allons célèbrer le 40 éme anniversaire du martyre et de la mort de Jean Moulin l'hommage rendu içi aujourd'hui à Emile Bollaert met en valeur de que fut la participation du corps préféctoral au combat de la résistance, mais également à celui de la déportation, car au sein des camps de la mort se poursuivait la même lutte des français et de leurs alliés pour la liberté et les droits de l'homme.

L'un d'entre eux, le préfet Richard Pouzet, compagnon d'Emile Bollaert dans la résistance, mais qui la poursuivit avec lui jusque dans l'enfer de Dora Ellrich et en revint avec lui par le détour de Bergen Belsen, aurait pu mieux que moi en parler aujourd'hui. Mais lui aussi n'a pas survécu, non plus que ses fidèles de Dora, l'héroïque frère Birin ou Edmond Debeaumarché.

Les uns et les autres formaient avec Emile Bollaert une équipe d'amis que rien n'a pu séparer, ni la lutte, ni la paix. Entre eux s'étaient noués des liens que la mort j'en suis sur, n'a pas relachés mais consacrés. Ils sont encore ensemble aujourd'hui là ou , je le crois, nous les rejoindrons.

L'incomparable bienfait de la résistance et de la déporttion sera d'avoir réuni des francais qui, sans cela, se seraient ignorés, demeurés même éloignés par des options politiques ou idéologiques divergentes.

Mais une certaine idée de la France et la volonté de la servir, de la libérer, les a rassemblés dans un même engagement au pèril de leur vie , comme Jean Moulin, préfet d' Eure et Loire, alors que Emile Bollaert l'était de Lyon dans le désastre de 1940.

L'un comme l'autre, à l'heure de la déroute et de l'abandon, ils n'ont attendu ni les ordres, ni les contre ordres d'un gouvernements désemparé pour ne penser qu'a sauver les populations confiées à leur administration. Aprés quoi ils se sont, l'un comme l'autre, refusés à collaborer avec les partisan de la capitulation et de la soumission pour se rallier à l'homme auquel le 18 juin "devant le vide effrayant du renoncement général lui était apparu d'un seul coup, clair et terrible, sa mission d'assumer la France".

On sait la suite et particuliérement le rôle joué en France par Jean Moulin, chargé par le
Général de Gaulle le 24 décembre 1941 de "réliser l'unité d'action de tous les éléments qui résistent à l'ennemi et à ses collaborateurs". C'était une tâche difficile parmi les diversités et les compétitions au sein des divers réseaux et mouvements qui composaient la Résistnce intérieure. Mais l'arrestation de Clluire le 21 juin 1943 de Jean Moulin bientôt suivie de sa mort héroîque, "entrainait un trouble profond dans le fonctionnements des services: liaisons, transmport, répartition, information etc... qu'il dirigeaient personnellement. Or c'étit ses services qui faisait un tout cohérent de l'action de la résistance. Cette décapitation devait avoir des suites politiques et dresser devant l'unité 'importantes difficultées. comme l'écrit De Gaulle dans ses mémoires, pour me représenter à l'intérieur et y diriger nos services, mais aussi pour préprer partout la confirmtion ou la substitution des autorités, il me fallait quelqu'un du type grand fonctionnaire qui eût pris part à notre combat, en connût les données passionnées et enchevétrées, mais n'appartint pas en propre à aucune tendance et fût, au surplus, capable de rallier au moment voulu l'administration dont le gouvernement aurait prochainement besoins" . Cet homme doué de qualités multiples ce fut finalement Emile Bollaert que le Général De Gaulle choisit comme son représentant et comme délégué du comité de libération nationale . " Ses sentiments et ses capacités le qualifiat pour le poste auquel je l'appelais à présent". Sous la plume du chef de la France libre, n'est ce pas le plus bel éloge rendu à celui dont le souvenir nous rassemble aujourd'hui?

Il lui manquerait cependant l'auréole que son martyre associe au visage meurtrie de Jean Moulin. Mais lui aussi, Emile Bollaert, avec son compagon
Pierre Brossolette, a connu les coups et les sévice de la gestapo. Alors que tous deux se risquaient à rejoindre Londre à travers un océan déchainé, le naufrage de leur fragile esquif les a finalement jetés entre les mains de l'ennemi. A rennes puis à Pris, ils ont eu à subir les mêmes interrogatoires et les mêmes tortures que Jean Moulin. Ils ont jamais trahi. Brossolette pour mieux se taire, choisit une évasion mortelle. Bollaert, lui, sera déporté dns le pire des kommandos de Buchenwald, à Dora - Ellrich. Son compagnon et son ami le frère Birin en a décrit l'horreur sans aucune exgértion. Les brimades, les coups, la fain continue, la vermine, les pendaison en musique, le travail exténuant dans le tunnel,le sadisme des kapos, la cruauté des SS, le monceau quotidien des cadavres jetés au crématoire, la répression sanglante et souvente mortelle des moindres carts, c'est dans cette atmosphère hallucinante que notre ami et ses meilleurs compagnons, le frère Birin, Edmond Debeaumarché, Richard Pouzet, Paul Chandon-Moët, Robert de Voguë, le général de Jussieu Pontcarral, ont vécu pendant des mois interminables. Après quoi ce fut l'errance dans des wagons-bennes à ciel ouvert, sous la pluie, dans le froid, de Weimar à Bergen-Belsen. Mais qui donc dans cette misére et ce déssaroi général, lors de la libération du camp par les britanniques va se dresser comme chef unanimement reconnu? Le même "grand préfet" que de Gaulle avait choisi pour le représenter naguère dans la France occupée, Emile Bollaert, il aura même encore le courage mais aussi la fierté, au lendemain de son retour à Paris, avec quelques uns , de ses camarades de défiler de l'Arc de Triomphe à la Concorde.

Il n'en reste pas là. Et c'est sans doute le plus admirable. Les souffrance et les avanies subies dans les camps de la mort n'ont pas brisé chez lui l volonté de vivre et de servir.

A peine remis de ses épreuves, le voici commissaire de la République à Strasbourg. Il y travaille à la reconstruction de la France dévastée opar la guerre et le pillage. Puis après un court séjour au conseil de la République de 1946 à 1947, on le trouve Haut Commissaire en Indochineoù il prépare le cessez le feu et l'Indépendance. Enfin, pendant plus de onze ans il v s'employer à réaliser les grandioses aménagements qui de Génissiat à Donzére-Mondrgon, vont faire du Rhône une source abondante et rentble d'énergie.

D'autres on dit ou diront tout ce qu'on doit admirer de qualités intellectuelles et morales dans ce grand préfet. Ce que je retiens, c'est la grandeur de l'homme qui dans ces circonstances variées, ces épreuves sur humaines, n'a jamais désespéré, ne s'est jamais laisser aller, fidéle au poème de Kipling dont il faisait le modèle de son comportement:


Si tu peux voir détruit l'ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,
Si tu peux être fort sans cesser d'être tendre
Et, te sentant haï sans haïr à ton tour,
Pourtant lutter et te défendre ;
Si tu peux être brave et jamais imprudent,
Si tu sais être bon, si tu sais être sage
Si tu peux conserver ton courage et ta tête
Quand tous les autres les perdront,

Alors, ce qui vaut mieux que les Rois et la Gloire,



Tu seras un Homme, mon fils.

Lorsque le 24 février 1946, Emile Bollaert faisait chevalier de la Légion d'honneur ce frère Birin dont à Dora, il avait admiré le courage, la générosité, "content de tout donner, content de tout sacrifier" il terminait son allocution par ces mots :

"j'ai lu quelque part ce trait de je ne sais quels personnge :
"il venait visiter les contagieux et prenait soins à l'entrée de retirer ses gants au moment où il serait prudent de les mettre. Le moment est venu pour ceux qui, comme fred Birin, ont le coeur haut placé, de retirer encore les gants de la prudence, de l'opportunisme et de tendre à la France malade leur main nue pour la relever et la guérir en lui redonnant confiance en son destin"

Puisse de message d'un grand préfet, d'un grand Français être entendu encore aujourd'hui de tous les Français
"






Officier de chasseurs alpin pendant la guerre 1914-1918 ( croix de guerre :5 citations et légion d'honneur)


• Grand Croix de la Légion d'Honneur
• Compagnon de la Libération
- décret du 16 octobre 1945
• Croix de Guerre 14/18 (5 citations)
• Croix des TOE
• Médaille de la Résistance avec rosette.
• Croix du Combattant Volontaire de la Résistance
• Commandeur de l'Ordre des arts et Lettres
• Commandeur de l'Ordre des Palmes Académiques
• Officier du Mérite Agricole

Émile Bollaert a écrit la préface du livre 16 mois de bagne- Buchenwald - Dora par le numéro n° 43 652
Alfred UNTEREINER, en religion Frère BIRIN

"J'ai lu ces pages, leur accent de sincérité m'a ému, j'ai cru revivre ces mois de dénuement total de Dora et d'ailleurs. Toute exagération est restée bannie de ce texte, parfois même il demeure au-dessous du vrai. La lecture de ce livre ne fait, en particulier, pas ressortir ce que le nom d'Alfred signifie pour des centaines d'anciens Dorassiens. Rares sont ceux qui connaissent le Frère Birin, des Écoles Chrétiennes, mais nul n'ignore Alfred de l'Arbeitsstatistik. Son menton proéminent était tout un programme : tenir tête. À son poste exposé, il tenait......."
sources : archives Amicale Dora-Ellrich,
plaquette de l'inauguration du monument parc de Parilly Lyon,Livre Mémorial de la Fondation I.264.
site ordre de la Libération, ( http://www.ordredelaliberation.fr/fr_compagnon/115.html )site su sénat (http://www.senat.fr/sen4Rfic/bollaert_emile0510r4.html)


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Léon Bronchart

BRONCHART LEON

né le 11/09/1896 à Bapaume (62)

arrêté le 27 janvier 1943 à Brive en Corréze par gestapo de Limoges

Chef régional AS Fer Régional et chef de groupes francs ferroviaires Zone Sud

détenu à Limoges du 29/01/1943 au 28/02/1943 et à Compiègne de 28/02/1943 au 28/04/1943

est dans le transport partis de Compiègne le 28 avril 1943 et arrivés au KL Sachsenhausen le 30 avril 1943

il a le matricule 64590 à Sachsenhausen il est transféré à Falkensee, puis Buchenwald, Dora, Ellrich il est libéré à Bergen Belsen le 15/04/1945

Distinctions

En 1946, Léon Bronchart est nommé chevalier de la Légion d'honneur, avec la citation suivante :

« Bronchart Léon, Louis, Capitaine des Forces Françaises de l'Intérieur, mécanicien de route SNCF. Résistant de la première heure, engagé volontaire 1914-1918 et 1939-1945 a été à l'origine de la formation du NAP de l'AS fer et des groupes-francs ferroviaires. A organisé le sabotage et refusé à plusieurs reprises de remorquer des trains de déportés et de troupes allemandes. Arrêté par la Gestapo, a été déporté après deux tentatives d'évasion. A continué la résistance et le sabotage dans les différents camps d'internement où il a été détenu 23 mois. Les présentes promotions ou nominations comportent l'attribution de la Croix de guerre avec palme. »

Par décret du 11 mars 1947, la médaille de la résistance est décernée au capitaine Bronchart et remise par le général Kœnig.

En 1958, il est promu officier de la Légion d'honneur par décret en date du 31 juillet 1958, publié au Journal officiel du 4 et 5 août 1958. Léon Bronchart est décoré par Edmond Michelet.

En 1965, il est promu commandeur de la Légion d'honneur par décret en date du 26 avril 1965, inséré au Journal officiel le 28 avril 1965. Il est décoré par Adrien Cart.

Léon Bronchart est mort le 25 septembre 1986 à Saint-Avertin (Indre-et-Loire). Le titre de Juste parmi les Nations lui a été décerné en 1994. C'est le seul cheminot français ayant refusé de conduire un train de déporté


Léon Bronchart a écris son autobiographie en 1969,

Léon Bronchart : Ouvrier et soldat, imprimerie H. Meffre, Vaison-la-Romaine

3 enfants dont une fille de 12 ans en 1945

sources : archives familiales, ,archives Amicale Dora-Ellrich, Livre Mémorial de la Fondation I.95.


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JACQUES BRUN

Ne LE 20/12/1921 à Paris (75)



est dans le transport parti le 15 août 1944 de Pantin et arrive le 20 août 1944 au KL Buchenwald

Il a le matricule 77049 à Buchenwald puis il est transféré à Dora puis Ellrich il est libéré le 10/04/1945 à Munchehof


sources : archives Amicale Dora-Ellrich, Livre Mémorial de la Fondation I.264.




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Fiche de renseignements de Léon Bronchart archive amicale Dora Ellrich